De plus en plus de personnes atteintes d’un cancer sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic de la maladie. Certaines tumeurs restent de mauvais pronostic, rapporte une nouvelle étude de l’Institut national du cancer et de Santé publique France.
C’est plutôt une bonne nouvelle : de plus en plus de personnes atteintes d’un cancer sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic de la maladie.
Ce qui reflète « les progrès réalisés dans le système de soins à la fois dans la détection des cancers, mais aussi dans leur prise en charge thérapeutique », indique l’étude. Mais il existe néanmoins de très fortes disparités selon les localisations et l’âge au diagnostic. Ainsi, la survie à cinq ans varie en effet de 96 % pour les cancers de la thyroïde à 7 % pour certaines tumeurs du poumon. Certaines tumeurs laissent donc toujours peu d’espoir (mésothéliome pleural, pancréas, foie, poumon, système nerveux central, estomac, notamment) avec des taux de survie inférieurs à 33 % ; cela signifie qu’il existe seulement une chance sur trois d’être encore en vie cinq ans après le diagnostic. Ces tumeurs de pronostic défavorable représentent 32 % des cas de cancer chez l’homme et 19 % chez la femme. L’accent doit donc être mis sur l’amélioration des thérapeutiques pour ces localisations, précisent l’INCA et SPF.