Le manuscrit de l’étude PMBL LYSA BIO a été accepté pour publication dans la revue scientifique Blood advances.
Dans cette publication sur une vaste cohorte rétrospective multicentrique de patients atteints de lymphomes B primitifs du médiastin (PMBL), il a été identifié pour la 1ère fois un sous-groupe d’environ 30 % de patients atteints de PMBL avec un fort profil d’échappement au système immunitaire basé sur la surexpression des deux gènes PDL1 et PDL2. Ces patients PDL1high/PDL2high ont un devenir plus défavorable que les autres avec l’immunochimiothérapie de 1ère ligne, indépendamment du volume métabolique tumoral. La technique de RT-MLPSeq (signature Lymphosign) utilisée pour l’étude du profil d’expression génique, facilement implémentable dans les laboratoires de routine, pourrait servir de test compagnon au diagnostic pour identifier ces patients à risque de chimiorésistance. D’autres alternatives, telles que l’adjonction d’anti PD-1, doivent être étudiées en tant que traitements de 1ère ligne dans cette population spécifique à haut risque. C’est un travail réalisé par le groupe coopérateur LYSA (Lymphoma Study Association) avec inclusion des patients dans 25 centres du LYSA en France et en Belgique, avec une coordination du l’étude et une réalisation des principales analyses de biologie moléculaire par les équipes du Centre Henri-Becquerel : unité INSERM U1245 (Equipe du Pr JARDIN) et Département de Biopathologie Intégrée du Cancer.