Un nouveau traceur dans la détection des rechutes du cancer de la prostate.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) vient d’autoriser notre département de médecine nucléaire à produire un nouveau traceur très prometteur : le PSMA marqué au Gallium-68. Le Centre Henri-Becquerel est à présent l’un des rares établissements de France à pouvoir proposer cette avancée dans la prise en charge du cancer de la prostate.
Le traitement des patients qui présentent une rechute biochimique de leur cancer de la prostate se base généralement sur la localisation et l’étendue de la maladie. Des critères qui sont actuellement évalués par des examens d’imagerie standards, dont la sensibilité est limitée dans les cas où le taux de PSA (Antigène Spécifique Prostate) du patient est faible.
Cette limitation est contournée par l’utilisation, lors d’un examen PET-Scan, d’un nouveau traceur : le PSMA marqué au Gallium-68.
Il s’agit d’un médicament radiopharmaceutique qui détecte les cellules exprimant un récepteur PSMA, généralement révélateur de la présence de lésions malignes prostatiques.
Son utilisation permet chez ces patients de réaliser un diagnostic plus fiable, plus précis et plus précoce des tumeurs et métastases, ce qui influe sur la prise en charge thérapeutique.
Notre département de médecine nucléaire est en mesure produire ce marqueur radioactif, ce qui implique, des autorisations, des compétences pluridisciplinaires et des équipements spécifiques tel qu’un automate placé dans une enceinte blindée.
Projet soutenu par la Ligue contre le cancer comité 76.