Le Centre Henri Becquerel se place au 1er rang en matière de prise en charge des cancers de la femme en Normandie orientale (ex Haute-Normandie), avec chaque année le suivi de plus de 200 nouveaux cas de cancers gynécologiques.
Ce mois est l’occasion de faire plus particulièrement le point sur ces tumeurs localisées de l’appareil génital féminin, mais aussi de permettre aux patientes et à leurs proches de partager avec d’autres personnes qui connaissent le même parcours.
Quelques données épidémiologiques :
→ Cancer de l’endomètre : 4ème rang des cancers féminins
Le cancer de l’endomètre, aussi appelé cancer du corps de l’utérus, est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Il touche généralement les femmes après la ménopause, avec un âge moyen au moment du diagnostic de 68 ans.
→ Cancer de l’ovaire : 8ème rang des cancers féminins
Il n’existe pas de dépistage efficace, c’est pourquoi il est souvent détecté tardivement. Ce qui explique qu’il soit la 4ème cause de mortalité par cancer chez la femme.
→ Cancer du col de l’utérus : 12ème rang des cancers féminins
Cause : les infections à papillomavirus humains (HPV) sont responsables des cancers du col de l’utérus, mais aussi de cancers au niveau d’autres localisations : l’oropharynx, la cavité orale, le larynx, l’anus, la vulve, le vagin et le pénis.
Prévention : la vaccination contre les HPV est proposée en France aux jeunes filles et aux jeunes garçons dès 11 ans, afin d’éviter que ces infections ne se transforment en lésions précancéreuses puis cancéreuses.
En savoir + sur la vaccination HPV sur le site de l’Inca.
Dépistage : les tests de dépistages utilisés dans le programme national de dépistage organisé sont l’examen cytologique et le test HPV à haut risque qui nécessitent tous deux un prélèvement cervico-utérin (communément appelé « frottis »).
Les modalités de dépistage varient selon l’âge :
- Les femmes de 25 à 29 ans : examen cytologique tous les 3 ans
- Les femmes de de 30 à 65 ans : test HPV tous les 5 ans
En savoir + sur le dépistage du cancer du col de l’utérus sur le site de l’Inca.
→ Le cancer de la vulve, de la trompe ou du vagin
Ces maladies sont quant à elles très rares.
Programme au Centre Henri Becquerel
A l’occasion de cette campagne, le Centre Henri Becquerel propose des stands d’informations ainsi que des moments de rencontres et d’échanges.
N’hésitez pas à venir au Centre sur ces temps dédiés afin d’échanger et de partager avec des professionnels, mais aussi avec la référente locale de l’association IMAGYN, et avec d’autres patientes atteintes d’un cancer gynécologique.