La façade du Centre Henri-Becquerel est éclairée en turquoise durant tout le mois de septembre, la couleur de l’opération nationale de sensibilisation à la lutte contre les cancers gynécologiques. L’occasion de faire plus particulièrement le point sur les tumeurs localisées l’appareil génital féminin les plus fréquentes : ovaire, col de l’utérus et endomètre, mais aussi de permettre aux patientes et à leurs proches de partager avec d’autres personnes qui connaissent le même parcours.
6000 nouveaux cas de cancer des ovaires par an
S’il s’agit du 8ème cancer le plus fréquent chez la femme. Il n’existe pas de dépistage efficace, c’est pourquoi il est détecté souvent tardivement. Il est responsable de 3500 décès en France par an, ce qui fait de lui la 4ème cause de mortalité par cancer chez la femme.
Priorité à la prévention contre le cancer du col de l’utérus
Chaque année 3000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués en France. Un tiers le sont à un stade avancé, ce qui complique la prise en charge et peut entraîner des séquelles. La cause des cancers cervico-utérins est connue : les infections à papillomavirus humains (HPV) susceptibles de se transformer en lésions précancéreuses puis cancéreuses. Depuis 2018 un programme national de dépistage organisé est mis en place. Il repose sur deux tests réalisés après frottis (prélèvement de cellules au niveau du col utérin). La vaccination contre les infections à HPV vient compléter le dispositif de prévention. Elle est proposée aux jeunes filles et aux jeunes garçons entre 11 et 14 ans.
Cancer de l’endomètre, le plus fréquent des cancers gynécologiques
Si le cancer de l’ovaire est le plus agressif des cancers gynécologiques, celui de l’endomètre, aussi appelé cancer du corps de l’utérus, est le plus fréquent. Ce cancer compte en France plus de 8224 nouveaux cas. Il touche généralement les femmes après la ménopause, avec un âge moyen au moment du diagnostic de 68 ans.